dobahut - objets du désir et otras cositas màs

Je ne sais pas ce qui m'est arrivé mais j'avoue que ces derniers mois la mode ne m'a pas du tout séduite.

J'ai passé plusieurs semaines sans rien acheter et pire, quand j'allais regarder les vitrines, rien ou presque ne trouvait grâce à mes yeux. De mémoire d'homo modicus c'est bien la deuxième ou troisième fois que cela m'arrive. Les autres fois je revenais de plusieurs mois de voyage, chose que ne m'est plus arrivée depuis belle lurette et j'étais comblée de bonheur, ça non plus ne se ressent pas tous les jours. Du coup j'ai acheté un livre "Rien à me mettre" de Ricadat et Taïeb, je donnerai des nouvelles.

Il faut dire que avec tous ces tons pastels et ces dentelles, j'ai eu une indigestion de guimauve gnangnan.

Mais maintenant que l'été est là, les soldes aussi et la couturière m'attend, passons aux choses sérieuses. J'ai bien 7 coupons de tissus imprimés à trasformer en 7 tenues pour l'été. Vu le temps, ce sera peut-être pour l'été 2013, mais ça c'est un détail.

Je me suis donc documentéé, j'ai relu la page mode et les photos d'Elle des quinze derniers mois. Et là, il faut que je dise une chose qui n'a rien à voir mais qui n'est pas moins importante. J'ai té choquée de décourir à quel point les vêtements sont répétés dans Elle. Il y a une tenue Marc Jacobs grise et vert d'eau, elle apparaît dans 3 ou 4 magazines. Il y a aussi un pull en tricot jacquard coloré, on le voit presque à chaque session photo. Il y a beaucoup trop de répétition. Je me suis demandée si dans le placard de la revue ils manquaient de pièces différentes ou si ce sont les éditrices de mode qui ne se sont pas passés le mot pour dire "Prends pas le pull en jacquard, je l'ai utilisé pour les pages mode de la semaine dernière". 

Je suis sûre qu'Anna Wintour n'aurait jamais laissé passer cette erreur. J'ai tout de même du mal à croire que chez Elle aussi, elles n'ont rien à se mettre. C'est le comble.

Revenons aux modelitos qui m'ont fait craquer.

Number one du prêt à porter pour cette saison tout ce qu'on a vu au défilé chez Dries Van Noten. Les N&B, les motif d'eau, l'imprimé photo couleur de palmier, les robes à la fois fluides et structurées. J'ai tout adoré. Cest beau, c'est moderne, c'est chic, c'est pratique, c'est top! Si mon porte monnaie me le permettait, j'aurais vraiment l'embarras du choix.

Number two: Mary Katrantzou m'a conquise avec ses imprimés de fleurs et un peu abstrait, très haut en couleur, vive la couleur! Et ses coupes résolumment modernes et sensueles.

Certains models chez Burberry m'ont aussi beaucoup plus. L'utilisation de la wax a été excellent et la palette de couleur terre est des plus aboutis.

J'aurais aussi acheté quelques robes légères, vaporeuses et graphiques de BCBG Max Azria qui nous montre qu'on peut faire graphique sans que ce soit dur ni rigide. Elles ont l'air vraiment confortable et sont très très élégantes.

Aussi les vêtements du défilé Dolce & Gabbana, très italiens, avec enfin de la dentelle déniaisée et des robes pour femmes avec formes. Je salue au passage la campagne photo très réussi avec des scènes italiennes en famille qui désacralisent le vêtements et donnent envie de les porter avec une référence claire au cinéma italien, on s'attend à voir Sophie Loren ou Anna Magnani au premier plan.

Et la même robe sur une des plus sensuelles actrices de tus les temps:

Maintenant place à Prada qui a, avec raison, vampirisé les revues de mode cette saison. Bien que je n'aime pas les vestes carrées, oui, Lauren Weisberg avait raison, le diable s'habille en Prada et Miucha a des satanées bonnes idées. J'avais dit au mois de févier que je n'aimais pas les vêtements. Mais, à force de les voir dans es magasines ou alors c'est parce qu'on aime rarement une très bonne chanson la 1ère fois qu'on l'écoute, j'ai changé d'avis. Je vous invite à aller voir le "motion book"  de la collection inspirée des années 50, à cette adresse: http://www.prada.com/fr/real-fantasies-ss12/motion-book, c'est beau, délirant et psychédélic. La réinterprétation de la mode de cette époque est tellement réussie, qu'on n'a pas envie que ça se démode. Si au moins le temps pouvait s'arrêter un peu, pour qu'on en jouisse des plissés aussement candides, du cuir avec dessins appliqués, des chaussures, ah le chaussures, des vrais bijoux, des oeuvres d'art.

Coïncidence ou l'air du temps, Prada et Dolce & Gabbana on tous les deux maison ont présenté une collection de maillots de bain pas pour le bain ou bodys pour être montrés, époustouflants. Tous brodés et rebrodés, richement travaillés. Le seule dommage c'est que je ne vois pas à quel occasion que pourrais porter une de ces pièces. Mais les défilés ne sont pas faits pour montrer des vêtements portables mais des vêtements qui nous font rêver d'une femme qu'on aimerait être, d'une séduction qu'on voudrait provoquer.

Maintenant je dois être patiente et attendre que la couturière ait fini son travail.

Entretemps, s'habiller en été alors qu'on est en hiver dans l'hémisphère sud, c'est tout un casse-tête de frustration et adaptation.

Il n’est pas étrange, le nez de Laetitia Casta sur le petit calepin offert par Vogue du mois de mai ? Je ne sais pas si c’est le cas mais on dirait un nez opéré. Une femme au nez opéré qui se respecte sait immédiatement reconnaître un autre nez opéré, de très loin même. C’est une espèce de code, on rentre dans le cercle de celles qui ont eu recours à la rhinoplastie. Rien contre, je la trouve très belle avec ses attitudes aguicheuses. Dans mon cas, le mien de nez, je le trouvais moche, et je suis très heureuse d’avoir fait cette chirurgie, merci papa, de me l’avoir proposée. J’en avais envie mais je n’aurais pas eu le courage de faire le 1^er pas.

Je suis tellement habituée à cette image de moi que c’est comme si c’était mon nez original. Il y en a qui jettent la pierre (à la femme adultère, je suis derrière….) sur celles qui ont recours à la chirurgie esthétique, je dis que ce sont des jalouses. Ok, tout a des limites et certaines personnes sont défigurées, ne ressemblant plus à elles-mêmes ou à rien, mais pour un cas extrême comme ça, combien il y a-t-il de personnes qui sont plus jolies, qui se sentent plus belles et plus heureuses après l’opération ?

Alors Laetitia Casta est sur la couverture de Vogue du mois de mai qui était déjà en kiosque le 23 avril…. Je l’ai lue et parcourue pendant plus d’une heure mais Anna Wintour qui me pardonne, je n’aime pas. Oui, d’accord, je suis habituée au Elle hebdomadaire mais je ne suis pas aussi obtuse, je sais apprécier des choses différentes. D’ailleurs, je dois corriger ici une injustice, la rédactrice en chef de Vogue Paris s’appelle Emmanuelle Alt et j’aime croire qu’elle est beaucoup plus gentille que la diablesse qui s’habille en Prada.

Mais j’ai envie de parler de la revue, faisons un peu le tour. Déjà, personnellement, je n’apprécie pas la typo ancienne, ancêtre de Times, du Garamond ou Bookman Old Style. Il paraît que ça fait moderne, mais je trouve ça vieillot, tout court. Il y a, il me semble, dans Vogue, plus de pub de joailliers et vu que les prix sont ceux qu’ils sont, ça ne m’intéresse pas trop.

L’agenda est bien mais reste essentiellement parisien. Provinciale que je suis, je n’apprécie pas cette centralisation néanmoins je dois me rendre à l’évidence, en lisant ce magazine, que si on n’habite pas à Paris, et bien, on n’existe pas et je ne pourrai aller à aucune expo-théâtre-ballet-rétrospective cinéma présenté par la revue. Et oui, nous sommes des malheureux gueux de la mode, ça je le savais, et de la culture (!) en dehors de l’axe Paris-New York ! Heureusement qu’au moins les livres nous pouvons acheter dans nos librairies de province.

J’ai tout de même été impressionnée par la quantité de bijoux en or et diams, très chers, évidemment, qui y sont présentés, pas comme pub, c’est bien de la part de la rédaction. Dans ma tête de schizophrène une partie se dit « Tant mieux qu’il y a des personnes qui peuvent se payer ce type de produit, cela génère du travail et garanti le boulot des employés de ces entreprises. L’industrie du luxe est très importante pour le PIB français. » Je ne veux pas entrer dans la discussion du salaire des patrons de ces entreprises, véritables fortunes parmi les plus grande de France et de Navarre, le candidat Mélenchon s’en occupe déjà assez bien. L’autre côté de ma tête coupée en deux y voit du gâchis, des morts dans les pays producteur, du sang dans les diamants, du superflu, de l’ostentatoire dénoué de sens et insolemment méprisant vis-à-vis de la misère du monde. Oui, il faut financer beaucoup de projets humanitaires pour pouvoir racheter un tant soit peu leurs consciences.

J’ai eu aussi l’impression que la revue est faite par 3 personnes et en lisant l’ours j’ai pu vérifier que c’est un peu le cas. On trouve les mêmes noms qui reviennent 1 page sur 4. Terri Richardson, Mario Sorrenti, il y a du beau monde côté photographe, mais j’ai trouvé les photos froides, distantes. Mais curieusement et c’est tant mieux, les vêtements présentés ne sont pas les plus chers du marché, il y a des choses que les « salary girls » comme moi, ou la commune des mortelles peut acheter.

Enfin, je suis restée sur ma faim. J’avais envie de quelque chose de plus déluré, je voulais plein de mode de printemps-été. Des tas de beaux vêtements qu’on rêverait de porter et qui me feraient arpenter les centres commerciaux et les magasins à la procure du bon ersatz. A ce sujet, Eden, magasin de chaussure, s’inspire bien de plein de trucs très tendance et c’est abordable.

Bravo Arte,

Super programmation autour de la mode cette semaine.

Je me régale avec les reportages qui suivent de près créatrices, préparation de défilé, rédactrice de mode.

Trop bon, j'y retourne.

Pas vraiment fan des robes longues de soirée très chic, je n'ai plus 15 ans, mais je reconnais la difficulté de renouveler une figure imposée qui a pris un peu de plomb dans l'aile et cette année pas mal de queue de poisson.

Juger sur photo c'est pas mieux, mais je donne la palme aux robes blanches pour le défilé de stars en robes longue lors de la cérémonie 2012 de l'Academy 

magnifique robe de la vestale Gwyneth Paltrow, signé Tom Ford, avec la cape c'était encore mieux

le culot de J.Lo de porter du plissé pour mettre en valeur ses belles formes, oui aux fesses rondes et rebondies! Zuhair Murad les a sublimées

les diamants de Nathalie Portman

Sacha Baron Cohen, alias Admiral General Aladin

Milla Jojovitch pétillante et ravissante en robe blanche à paillettes Elie Saab

Rooney Mara en Givenchi, 20/20

Otavia Spencer a trouvé une robe au drapé monumental qui lui allait à merveille

les trucs drôles:

la pose d'Angelina Jolie pour faire sortir sa gambette de la robe noire, trop de tissu peut-être

la robe mère de famille de Penelope Cruz

Bérénice Bejo a choisi une très belle robe Elie Saab, mais quelque chose la volé son côté spiègle, sans doute le sérieux de la cérémonie

The Artist a gagné plein de prix en France et aux Etats Unis, notamment l'Oscar et depuis Duejardein (avec l'accent) n'arrête pas de faire de ses mimiques dont il a le secret.

On pourrait parler des heures de toutes le tenues merveilleuses que ces dames ont porté et montré sur les tapis rouges, à chaque cérémonie et du sein d'Alessandra Lamy qu'on a insisté à nous montrer, bien que je l'ai pas pas très bien vu. Mais j'en fais pas une marotte! Il est sans doute très beau, je le laisse à Jean de l'admirer.

On lit dans la presse qu'il a été très difficile de trouver de financement pour ce film parce que il était muet et N&B, soit un ovni aux temps de la 3D plein les yeux et des histoires qui se ressemblent.

Comme tout le monde, je dis bravo au réalisateur qui a eu l'idée et le courage de mener ce projet jusqu'au bout. Heureusement il arrive que le "dark horse", le cheval que personne n'attend, gagne et prouve que le moule dans lesquel une bonne partie des financeurs veulent mettre le cinéma en France est étroit et stupide. Formater c'est tuer le cinéma français, voire tous les cinémas.

Par contre j'entends d'aucuns dirent que les représentants du cinéma US qui votent aux Goldens Globes ou à l'Oscar (ils seraient 6.000 à l'Académie!) n'ont pas voté "américain". Je trouve qu'ils se trompent rondement de se gargariser ainsi. 
Les américains bien au contraire, ils ont voté très américain. 
A mon humble avis de cinéphile ancienne d'étudiante à la fac de cinoche, il a été question de récompenser un grand et bel hommage à l'histoire du cinéma américain. Hazanavicius l'a dit lui-même, Billy Wilder est son maître. 

Ceci n'affecte en rien au mérite du film, bien au contraire, ça montre bien que l'amour du cinéma n'a pas besoin d'être cocorico, contrairement à certains commentaires actuels.

Les robes, ce sera pour un autre jour. ;-)

Thank you to the Academy.

Petite, l'état de d'orthopédie étant ce qu'il était, j’ai eu droit aux chaussures orthopédiques et que cela pour marcher, pendant des années. Et pour dormir, des bottes. Non je ne plaisante pas, des bottes avec un fer qui les unissait et qui tournaient les pieds en dehors, des bottes d’abduction.

Cette torture c'était à cause des traditionnels pieds plats et un genou valgum vers 3-4 ans.

Imaginez la bête quand elle courrait avec les genoux en dedans ! Rarararara, très malengoncée.

Et pour dormir alors? Les bottes faisaient une cabane avec le drap quand je me mettais sur le côté, bouger d'ailleurs était difficile, mais surtout ce n'était pas du tout confortable et très stigmatisant. Ah oui, et je n'avais pas de 2ème coussin sous les rheins comme sur le dessein (cen'est pas une faute c'est pour rhymer).

Je ne sais pas si ce traitement était préconisé depuis longtemps et j’arracherais les oreilles de celui qui a pensé que c’était la solution. Un médecin sans doutentrès malin a pensé que c’était le bon traitement. Bref, je me méfie des médecins.

De cette petite anomalie (je vous rassure, je n’était pas difforme), qui dans la majorité des cas se corrige toute seule avec le temps et le développement normal de l’enfant, j'ai hérité des années de danse classique, puis moderne, puis contemporaine, puis...., une hyper extension des genoux et un goût prononcé pour les chaussures. 

Non, c’est vrai, je ne sais pas si ça vient de là, mais ça faisait une jolie introduction à mon billet, ça change un peu des sapes, des sapes, des sapes.

Et puis ça me permet de régler un compte avec l’idiot d'orthopédiste ami de mon père qui nous suivait. Quand mon petite frère a été en âge d'être diagnostiqué pour ça, lui aussi avait le pied plat, mais son traitement était marcher pieds nus. Ah ! J’espère que depuis cette torture soit définitivement disparue. Mais j'ai entendu que l'orthopédiste en question est devenu acupuncteur.

La seule paire de chaussure pas orthopédique, j’ai eu à l’occasion du mariage d’une cousine, pour lequel j’ai été demoiselle d’honneur. Des belles chaussures de poupée. Je me souviens parfaitement elles étaient blanches et se fermaient avec un bouton.

Les années ont passées. Je me rappelle d'être au collège quand j'ai acheté ma première paire de chaussure avec « mon argent » et toute seule, mon premier achat, je crois. C'était des espadrilles compensées en toile rouge avec semelles en corde et un lacet qui faisait le tour de la chaussure et qu'on nouait à la cheville. L’été dernier ça c’est beaucoup vu, chez Castaner, Pare Gabia ou encore Les Tropéziennes et cette saison elle fera encore des ravages, la espadrille compensée.

Ca doit faire dans les 30 ans et ma mémoire est intacte ! Les lacets me faisaient mal à la cheville, et la chaussure me faisait mal aux coussinets.

Je l'ai gardée très longtemps dans le placard, très très longtemps. Je ne les ai pas beaucoup portées parce qu'elles me faisaient mal, bien que le talon ne faisait pas plus de 4 cm, je n’arrivait pas à marcher normalement. La première fois elles m'ont gâché la journée. Hélas, à mon grand regret, je n'ai jamais su marcher avec des talons. Malgré cet handicap j'ai quand-même porté beaucoup de escarpins quand j'étais adolescente, pas seulement ça faisait un mal fou aux coussinets mais en plus ça écrasait les orteils. Comme j'étais habituée à souffrir avec les chaussures de pointe, pas de problème, je supportais une soirée en boîte avec une paire de escarpins blancs ou fuchsia. On connait toutes l'adage, il faut souffrir pour être (re)belle.

Il y a quelques temps j’ai racheté une paire de escarpins argentés de Steve Madden, trop belles, argentés avec une boucle jaune ou rose fluo qui leur donnait un côté rock'roll d'enfer. Je les ai portés qu’une fois et j’ai failli ne pas pouvoir marcher jusqu’à la voiture en sortant du restaurant. J’ai acheté une taille en dessous, parce que c’était la seule paire qu’il y avait chez Mistigriff  (ma mine d’or) ce jour là. Je les ai gardés 10 ans dans le placard à pompes, je ne m’en suis séparée qu’il y a quelques jours ; j’ai donné à une asso qui depuis peu met des containers pour récupérer les vêtements et chaussures.

Il y a eu aussi une paire de chaussures en cuir bicolore, celles-ci j'en ai bien profité. Elles étaient plates, pointues, vertes et bleues, color-block avant l’heure, elles se nouaient aussi autour de la cheville, leur seul défaut. Aujourd’hui elles seraient toujours très belles, je les ai usées jusqu’à la corde.

J’apprécie, je tombe amoureuse, je vibre pour de tas de chaussures. J’aime les grosses chaussures, j’aime les délicates, les hautes, les basses, les masculines, les féminines, les sandales, les bottes, les tongues, les salomés. Je n’ai aucun préjugé. Le fait que je n’arrive pas à marcher avec les haut talons ne m’empêche pas de les apprécier, ni de les acheter d’ailleurs, en me disant (comme pour un nouvel amoureux) qu'avec celles-ci ce sera différent, j’arriverai. Depuis peu j’ai découvert à Lyon des cours pour apprendre à marcher avec des talons. Vite, je cours chercher où, quand comment. Je me suis même inscrite mais j’ai eu un concert ou un autre programme ce jour-là et je n’ai pas pu y aller.

La dernière paire qui me fait rêver en ce moment c’est les sneakers compensés d’Isabel Marrant. Elles coûtent un bras et on lit qu'aussitôt sorties elles disparaissent. Elles ne sont pas de cette saison, mais parfois un superbe produit met longtemps à être identifié. Comme une bonne musique qu’on entend pour la première fois, peut ne pas plaire. Et ce n’est qu’après plusieurs écoutes qu’on saisi toute sa richesse. Les Willow sont comme ça.

à suivre...

Sont problème est qu’elle vie dans un univers remplie de logiques absurdes.

Depuis qu’elle est toute petite elle savait que le monde dans lequel elle est venue vivre ne lui appartenait pas. Elle fut chaleureusement accueillie par ses parents qui lui ressemblaient beaucoup mais que ne lui comprenaient pas trop. Donc elle constata qu’eux aussi venaient de ce monde bizarre, où elle devrait se battre pour vivre heureuse. Mais au fil du temps elle s’habitua à la constante adaptation de son être étrange au monde terrestre capricieux.

Elle a toujours attendu qu’un phénomène surnaturel lui apprendrait sa vraie nature. Quelque chose de mystérieu et anormal allait se produire d’un jour à l’autre et allait changer le cours de sa vie.

Jamais cet événement étrange n’est il arrivé !

Elle a toute essayé, au point même de déménager plusieurs fois, de ville, de pays, de langues et de coutumes. Jusqu’au jour où elle tomba amoureuse d’un mec ordinaire et normal. Elle trouva son bonheur auprès de lui et arrêta de chercher plus loin. A côté de son prince charmant elle fonda une vraie famille ordinaire, comme tant d’autres qui habitent dans ce monde terrestre éphémère. Mais la sensation d’être différente du reste de la planète lui accompagna pour toujours.

Tout au long de sa vie elle croisa de gens bizarrement semblable. Mais ces gens là n’était pas conscients qu’un autre monde à côté pouvait leurs appartenir. Tel qu’elle, eux aussi se sentait insolites et différents. Elle eut quelques copains de ce genre. Ce n’était pas vraiment le cas de son meilleur ami de fac. Ils étaient comme un seul, toujours ensemble, toujours collés l’un à l’autre. Leur relation était fusionnelle, ils se comprenaient mutuellement. Ils croyaient qu’ils étaient des âmes sœurs. Il se sentait très différent de leurs entourages. Ils étaient très heureux ensemble. Ils s’aimaient d’une façon très bizarre aussi, un amour d’un autre monde, d’un autre temps. Ils s’embrassaient habituellement mais ils ne sont jamais allés plus loin. Jusqu’au moment où il découvrît magiquement qu’il était gay. Ce fût un moment merveilleux pour tous les deux. Sa différence ne venait pas de ses origines universelles mais si non de sa tendance homosexuelle. Une fois sa découverte accomplie, les mystères qui hantaient son existence hors commun s’éclaira, ils venaient de sa libido. Chacun prit son chemin. Ils se séparèrent à jamais.

Elle a une grand difficulté à comprendre le fonctionnement de la masse et ses habitudes. Elle trouve très difficile leurs raisonnements. Elle croit que les gens se renferment dans une bouteille et mettent une étiquète dessus, après ils se rangent bien dans des étagères aussi étiquetées et ainsi ils peuvent vivre en toute tranquillité.

Elle croit que la société oblige les gens à se renfermer dans des cases et ces cases sont assujettis à une analyse non systématique, sont nommée et doivent fonctionner de manière convenable et pratique à la interactivité social. Tous ceux qui présentent un comportement hors norme sont placés dans la case de « gens en difficulté socioculturel ».

Un jour, Elle attendait le bus avec son fils aîné. Il venait de fêter son 4eme anniversaire. Une dame d’une soixantaine d’années environ fixe le regard sur son fils et commence à souffrir de spasmes musculaires de la face. Elle faisait des affreuses grimaces que lui donnait un air de morte vivante prête à avoir une crise cardiaque. Elle balançait sa tête blanche comme si un monstre lui apparaissait de l’enfer. Elle regarda son fils et se posa la question : -Mon fils est un petit monstre ? Le petit était très heureux de sortir tout seul avec sa maman. Il chantait à haute voix pendant qu’il ramassait un bout de bois par terre pour taper le tronc d’arbre qui se trouvait juste à côté de lui. Il balaiait le tas feuille par terre avec son batton et les eparpillait. Il marchait vivement d’un côte à l’autre de l’arrêt, sautait dans tout les sens, grimpait sur le banc d’inox que la dame laissa gentiment libre. La dame regarda Elle et lui dit _Mais votre fils est surexcité ! Mais, mais comment vous supporter le comportement de cet enfant tous les jours ? Il est un enfant hyperactif ! Il faut faire quelque chose pour lui calmer!

Et voilà, le fils d’Elle gagne une étiquette et sa mère doit lui ranger dans une étagère.

Or, la chose la plus importante de notre existence dans ce monde terrestre est notre enveloppe charnelle. Elle l’a comme tout le monde. Elle croit que le corps humain c’est le bijou les plus précieux de notre vie terrestre. On vie grâce à lui, grâce à un complexe système entre la peau et les os.  Notre corps est unique au monde et c’est lui qui nous représente dans notre société.  Mais il faut habiller ce corps tout nu.

« Et ils connurent qu’ils étaient nus. » (Genèse, III, 7)

Comment donc l’habiller ? Et là, la mode fait sa grande apparition !

Pour Elle, le plus naturelle était de demander à son esprit quel est la meilleure façon d’exprimer son état d’âme. Elle est persuadée que notre apparence doit émaner notre univers physique et mental. Dans notre monde personnel il faut costumer ce corps pour paraître nous même et révéler notre état d’esprit. Mais c’est quoi donc la différence entre s’habiller et se costumer ? 

Elle n’a jamais cru que notre esprit était prisonnier de son enveloppe charnelle, comme beaucoup de philosophe affirme.  Elle croit que notre esprit est prisonnier de la DICTATURE DE LA MODE intrinsèque à la culture des apparences.

 « C’est que la mode mobilise activement les êtres soucieux de paraître et, que futile et remuante, elle a toujours animé le commerce, incarné le changement. Pour l’Occident, elle a été une maîtresse de civilisation.

…

André Suarès écrivait que la mode est la plus excellente des farces, celle où personne ne rit car tout le monde y joue.» (Daniel Roche, La Culture des apparences – Une histoire du vêtement – XVII – XVIII siècle)

Selon wikipedia : Un vêtement est un article d’habillement servant à couvrir une partie du corps humain.

Selon Wikipedia :Le costume (ou la tenue) est un ensemble de vêtement s et d'accessoires assortis et fait pour être portés ensemble. Il peut être composé ...

Ca ne dit pas grande chose.

Selon l’Encyclopédia : « Un habit c’est tous ce qui sert à couvrir le corps, à l’orner, ou le défendre des injuries de l’air ».

L’importance du vêtement dans l’histoire social urbaine est moins lié au mode de vie de gens et les relations humaines que elle est liés aux rites des apparences.

Elle suit la mode, et adore ça. Elle a même fait des études là dedans. Mais elle n’est pas une « radical fashion victim ».

Elle adore tous ce qui est costumes et habillement d’époque et elle jongle avec ses pièces pour faire une production qui lui ressemble. _ Tu l’aime ou tu le déteste, pour moi peu d’importance _ elle pense. 

Elle provoque beaucoup le rire de gens avec sa manière de « vêtir son corps précieux ». 

Pour elle, dans la façon de s’habiller et se produire pour tel ou tel évènement tout est possible, si le tout est une suite esthétique équilibrée comme l’est la géométrie par exemple. Le visuel du tout doit être harmonieux même si la production finale de la tenue est un bordel pas possible.

Mais les gens de ce monde bizarre, dont elle n’appartient pas, pense complètement différent et elle subit des injures tout le temps. Parfois les commentaires sont si absurdes qu’elle s’inquiète du bien être des individus. Ils ne sont pas heureux ceux là. Mais elle a tort. Ils sont heureux comme ça, dans leurs petites habitudes ordinaires et cadrées.

L’autre jour, son bébé arrive à la crèche avec sa casquette préféré orange clémentine. Pendant qu’il dit bonjours à tout le monde Elle entend une assistante puéricultrice faire des réflexions insolentes à son fils.

_Tu sais mon ange, ce n’est pas la saison de porter des casquette, t’aurais dû maître plutôt un bonnet en laine. 

Elle ne sait pas si son bébé a pu assimiler l’absurde qu’il venait d’entendre. Dans tout les cas elle n’a rien compris du tout de son problème.  C’est parce que cette dame est vieille ou elle est coincée dans une bouteille avec une étiquette sur une étagère ? Voulait-elle mettre le bébé aussi sur une étagère avec une étiquette collé sur la bouteille ?

Non, mais vraiment!

Il est 3 heures du matin passé et je n'arrive toujours pas à m'endormir. Quand ce n'est pas l'insomnie, comme maintenant, c'est l'otite du petit ou les cauchemars du grand. C'est sûr qu'ayant dormi jusqu'à midi pour récupérer le sommeil en retard, c'est plus difficile de se recoucher à des heures normales.

Donc, puisque les neurones sont excités autant se lever et aller FAIRE quelque chose, au lieu de tourner dans le lit comme une crêpe.

Aujourd'hui c'était la fête. J'ai bien remarqué que les soldes n'étaient pas vraiment finis (c'est bien masculin, les soldes (oui c'est masculin pluriel) et j'ai vu dans quelques magasins que du 15 au 21 février il y a des soldes flottants (j'ai vu aussi marqué "flottantes", mais c'est erroné). Signe de la crise? Les gens n'ont pas assez acheté?

A 13 heures, à peine sortie de chez le psy(chiatre), je m'octroie une virée innocente, histoire de changer d'air. Je m'offre toujours un petit cadeau lorsque je sors de chez le psy, ça peut être une pâtisserie, deux heures à boire le café dans un bistro, une séance d'épilation, un livre ou un autre objet. Je suis donc allée acheter les tissus du déguisement de carnaval que j'ai l'intention de faire pour mon fils (pourvu que je m'y tienne). J'ai l'idée très claire en tête, j'ai regardé plein de blogs à ce sujet. (C'est fou le nombre de blogs qui existent et leur objets. J'ai trouvé un blog hyper précis et complet sur la fabrication de chaussures! J'en ferai une liste un autre jour.) 

Donc la réalisation de son costume d'ara bleu est totalement schématisée dans ma tête, mais l'application pratique de la théorie me déçoit toujours ou presque. Heureusement que ce n'est qu'un déguisement. Je vais m'inspirer d'un super modèle trouvé sur un blog en espagnol, plus que joli et qui regorge de bonnes idées. Llevo el invierno. Je vais essayer d'y ajouter la queue, ainsi qu'un bonnet pour le bec.

Dans le passé ja'i appris à coudre. J'ai même réussi à fabriquer quelques habits pour moi, j'avais 20 ans, beaucoup plus de temps et un peu plus de patience qu'aujourd'hui. J'avais aussi à disposition une super machine à coudre qui appartenait à ma mère et pas ces machins pas chers de maintenant qui se dérèglent toutes les demi-heures (cadeau de mon chéri avec les meilleures intentions). Coudre, cela met longtemps, je ne veux décourager personne mais en ce qui me concerne, je suis trop pressée et je brûle des étapes. 

Alors cette sortie innocente s'est transformée en achat effréné. Une sorte de vengeance contre l'attaque d'otite, gastro et autres virus qui ont élu domicile chez moi depuis quelques jours et m'ont empêché de dormir et de travailler toute la semaine. 

Il arrive que dans cette période "fin de série" au coin du magasin, j'achète les articles les plus inattendus. Certains je n'ai toujours pas trouvé l'occasion de porter. Par exemple j'ai une jupe avec des plumes d'autruches grises, que j'ai payé 10% du prix original, 10 ou 15 euros seulement, elle est super belle, mais je ne l'ai jamais mise. Néanmoins je ne désespère pas, l'occasion va se présenter et ce jour-là j'aurai les jambes épilées, les cuisses musclées, les genoux bien dessinés et tout le reste de la tenue qui va bien avec.

Une autre fois j'ai dégoté un pantalon en cuir très moulant couleur violette, j'ai du le porter 1 ou 2 fois maximum. Donc aujourd'hui il aurait été possible de trouver la pièce qui vous 'twiste' (Elle n'a que ce mot à la bouche) un look. La plus original que j'ai trouvé ce fut un manteau en fausse fourrure vert bouteille-pétrole. Malheureusement la coupe n'était pas très bonne, la taille M qui normalement me va pour les manteaux, était trop étriquée au niveau des épaules, les bras légèrement trop courts et au niveau de la ceinture il était trop large. J'ai économisé 30 euros! 

J'ai donc décidé d'acheter utile, la pièce à 9 euros, c'est dommage de louper une si bonne affaire, et j'ai réfléchi avec la tête de l'acheteuse futée qui essaie de trouver dans les invendus de l'hiver, des pièces pour le printemps qui pointera bientôt le bout de son nez. J'ai vu dans les magasins et magazines du pastel, des tonnes de pastel, à ne plus pouvoir d'ailleurs, j'en fais déjà une overdose. Mais l'envie de températures plus clémentes me fait rêver de rose poudré, comme chez Givenchy. Je n'ai pas trouvé de pantalon rose à ma taille, j'ai donc pris un chino beige, tout simplement, ça sera plus utile. Ce début de nouvelle collection j'ai aussi eu un flash pour les chaussures de la collection Prada inspiré des Cadillacs. Je peux pas m'empêcher d'y mettre la photo. J'aime pas les vêtements, je ne le porterais pas, à moins qu'on me les offre, bien sûr, j'ai suis beaucoup plus admirative d'autres collections Prada, automne hiver 2012 le plaît davantage. Mais ces chaussures que je ne porterai jamais, primo parce que je ne supporte pas les talons, deuxio parce que je n'ai pas l'argent pour ça, ce sont des oeuvres d'art.

Pour continuer les achats utiles j'ai aussi pris un pantalon argenté (taille 38, et oui, après 2 gosses, je suis fière) aussi à 9 euros - le bonheur ne coûte pas cher. Vous imaginez que le prix initial était de presque 50 euros? Non, mais, c'est quoi les marges dans le commerce de sapes?! On ne va pas me faire croire qu'ils vendent à perte, quand-même. Ok c'est le prix du débarras, mieux vaut vendre que jeter ou amasser, mais quel est le prix de revient de cette pièce?

Pour finir j'ai pris un t-shirt turquoise, je cherchais depuis longtemps pour aller avec un pull qui a un détail turquoise, n'ayant pas trouvé de t-shirt, j'ai pris un marcel, je ne vais jamais porter un pull en laine sur un marcel, que d'imaginer la laine sur la peau au niveau des bras et aisselles, ça me donne déjà envie de me gratter. 

Je suis rentrée à la maison, comme d'hab en retard pour aller chercher les gosses à la crèche. Heureusement l'heure a sonnée, j'aurais pus faire un malheur sur mon compte en banque. J'ai réussi à économiser 100 euros d'un sac à mais que j'ai failli acheter, plus une vingtaine d'euros d'un haut en dentelle. Un peu coupable je cours pour chopper mon métro, le sac un peu lourd qui me gêne. Sont poids est égal au sentiment de culpabilité mêlé de récompense. J'ai été un bon petit soldat cette semaine, j'ai bien pris soin des enfants, j'ai travaillé comme j'ai pu, j'ai peu dormi, j'ai mérité mes cadeaux. Simplement ils n'étaient pas nécessaires.

Salut les autres 2 pattes,

j'ai passé des heures à écrire une réponse commentaire au dernier post que tu as si bien écris et j'ai décoché "brouillon" pour l'envoyer, mais canalblog en a voulu autrement, cet article ne devait pas voir le jour et tout mon texte est redevenu page blanche, c'était d'ailleurs son titre, bizarre

je suis découragée et enragée, je ne peux plus écrire, ça me semblait tellement bien, 2 heures de rédaction, des recherches, des précisions, des idées, de l'autobiographie, enfin, merde quoi, les joies de l'informatique.

il ne reste que quelques photos et des bribes d'idées

tu as tout à fait raison, plein de trucs pareils

je laisse tomber, j'y parlais de l'inspiration et de son absence, pour s'habiller, du bazar dans la chambre, de la tenue joker, des talons qui font du bruit, du froid, des fourrures dans les braderies des Sans Abris, de la fourrure en général, de l'agneau de mongolie en particulier, de la fourrure tressée

des bottines compensées en daim noir et les longues jambes que ça fait

snif, je vais me faire consoler par mon oreiller 

L’ARMOIRE HANTEE

Ce soir une histoire hallucinante d’amour eternel, avec une armoire hantée, des habilles qui sautent, un trou noir, une petite voix qui vient d'ailleur et une fille paniqué qui entend ses pantalons crier !!!!

Pam pam pam !!!!

Jeudi. Elle est à poil, enroulée sur sa serviette de bains, avec les portes de son armoire ouvertes.  Son mec dort et la chambre est dans le noir absolu.  On est au mois de décembre et il fait nuit encore à cette heure ci.

Shit, je ne vois rien !!! _dit Elle en allant chercher  « la lampe d’armoire » dans le tiroir de la table de chevet.  Son mec à son tour et à son jour de se réveiller en premier,  utilise son téléphone  comme lampe torche. Elle, par contre, a une vrai super led energizer  dont elle est très fier, car elle s’allume quand elle tourne son derrière (de la lampe !!!).

Elle marque le temps sur le modem de la freebox, et surveille le deroulement de chaque minute qui passe, ( tel un athlète sur un chronomètre pendant son entrainement journalier). Il est 8:15 du matin.  Elle a 15 minutes à compter dès maintenant pour choisir la tenue du jour. On est au 4eme jour de la semaine et le 155eme jour de l’année qui cette action se répète. Et des milliers des jours (on ne va pas faire des comptes maintenant)  de sa vie professionnelle,  qu’elle se trouve dans cette situation compliquée (surtout tôt le matin) de devoir choisir « la tenue du jour ». 

_Je ne peux pas être en retard, elle pense …

Elle allume sa lampe energizer super led en direction de l’armoire ouverte. Elle ne voit rien. Enfin si,  elle voit un trou noir, un vide… oh mais, quelle horreur !!!! Mes habilles ont-ils disparus ?

Non, ils sont bien là, ne panique pas tout vas bien se passer _lui dit la petite voix venu d'ailleur.

Ses habilles sont là nombreux, les étagères pleines à craquer, les tiroirs débordent. Elle a des millions des possibilités de choix vestimentaires, de styles et tendances.  Elle a des trucs d’enfer, des trucs super beaux, des trucs anciens, mais aussi plein des trucs neuf… fin bref,  des trucs qu’elle adore !!!! Tellement qu’elle a du mal à se débarrasser quand ils deviennent vieux ou démodé.

Il est 8:18 et elle ne sait toujours pas  quoi mettre. Elle entend  ses pantalons crier à l’aide, hei, hei, porte moi !!! C'est moi le plus jolie de tous! il y a en autre que rigole _ hahahaha tu sais, je ferais vibrer toutes tes courbes et ton popotam, celui que tu n'as pas, hahaha, et il ne tombera pas par terre!!! hahahahahahah _ Pauvre fille, elle ne sait plus si elle est réveillée ou si elle rêve encore.  Elle voit des hauts qui tremblent comme s’ils voulaient jaillir de l’étagère tels les jets d'eau des fontaines dansantes incroyablement illuminées de Las Vegas.  Elle reprend ses esprits et tout doucement déplace les cintres. Elle court le dos de sa mains sur la noblesse des tissus pendus  de ses habilles encintrés, en les caressant, en les chérissant. Elle les aime… tous…  Une adoration presque religieuse, orthodoxe, extrémiste… Un truc de dingue, de malade, d’obsessionnel.

_Ouais, les fringues et moi c’est une histoire d’amour eternel… _ elle ne cesse de répéter à ses copines. (Non, désolé les filles, rien à avoir avec  Bella et Edward).

Son mec grogne. Il faut faire vite !!! Elle stresse. _Le cadre vert fluo du modem s'accélère ?

Oups, elle s’arrête sur une jupe car elle est trop belle, toute neuve, il y a encore l’étiquette dessus.  Non pas cela. Elle doit mettre un pantalon, il fait trop froid et le choix des collants chauds...  ça peut prendre trop long temps. Elle attend depuis quelques jours, avec impatience, de dévoiler  sa nouvelle conquête, sa jupette jeans délavé toute basic mais qui arbore la fameuse étiquète rouge qui a su écrire la célèbre histoire de sa marque depuis son apparition.  Non, mais pas aujourd’hui, il y aura un autre moment plus extraordinaire qu’aller au travail pour inaugurer  cette pièce de collection.  

_Ok, ce pantalon quant à lui est chaud et il fait moins 10°C dehors…  d’accord, on passe à la pièce suivante : le haut…  hum, hum, hum,… Elle en sort un de l’étagère. Pleins d’autres morceaux amorphe de tissus, (difficiles à déchiffrer leurs formes),  les accompagne et glissent … Elle a qu’une seule main qui doit être agile et habile dans sa sélection obscure du haut gagnant, presque à l’aveugle. L’autre main est  occupée a maintenir ferme la lampe super led.  _Oh shit encore, ça a faillit tomber tout par terre…  Elle commence déjà à faire le bordel dans l’étagère… C’est comme si ses habille qui prenaient vie se préparaient à une rébellion contre l'ordre social de l’armoire.  

Elle enfile son débardeur. Mais non ! Malheureusement il ne va pas avec le pantalon. Changement de pantalon. Elle jette le premier sur le lit.

Ok, 8:21, Il lui reste encore choisir une pièce plus chaude pour bien aller avec le débardeur  en fines bretelles. Une chemise, un cache-cœur… hum…  elle essaye 2 modèles très mignons…  elle hésite…  Se regarde dans le miroir et se trouve plutôt pas mal comme ça.  Le pantalon est celui que ne laisse pas les fesses qu’elle n’en a pas, tomber par terre. And, the winner is…

Mais attend, il faut que tout aille bien avec le manteau !!!  Vu qu’il fait très très froid dehors, le choix du manteau est vite résolu : le plus chaud. Ouais, mais le plus chaud est trop sport et je veux une coupe plus classe. Donc, si je mets le manteau en drap de laine il me faut encore une troisième couche.  Et là elle pense pour la millième fois depuis qu’elle habite dans ce pays froid, qu’il faut qu’elle s’achète un manteau en fourrure. C’est un rêve de consommation très ancien et ce n’est pas la première fois qu’elle se retrouve face à la nécessité cruciale d’avoir un manteau en fourrure.  Et là elle s’imagine habillée d’un manteau champagne en fourrure de renard…_ Oh la la qu’il est beau !!!! Qu’il est doux et chaud !!!!

 Hellooo !!! _Oups je me suis perdu dans mes rêveries, désolé.

Pas trop exigeante, un modèle comme celui-là ça peut faire bien l’affaire. Je ne sais pas si c'est peau de renard mais il est joli!

Oyhééé ! On revient à l’histoire s’il te plait ?

 Ah ouais, c'est vrai, j'ai voyagée...

 Elle ouvre un tiroir débordé et cherche des pulls en laine, des capes, des gilets en fourrure (au moins le gilet elle l’a). Ca marche. Elle le met et fait un joli ensemble. Elle est contente de sa production.

Allez, chaussettes, chaussures et accessoires, il faut faire vite. Il lui reste encore 3 minutes… elle commence donc à paniquer, son premier « contre la montre » de la journée. 

Je vais être en retard…

8 :35 – Elle est déjà 5 minutes en retard. Pourvu qu’il n’y ait pas d’embouteillage sur la route…  elle commence dès maintenant à prier pour trouver une place de parking dès son arrivé. 

_Ufff, je suis prête !!!  _Prête à partir, avec la clé de la maison dans une main, et son enfant dans l’autre (elle l'habille avec les vêtements préparé la veille), (mais avec elle ce méthode raisonnable  ne marche jamais).

Elle regarde derrière elle… Oh SHIT (pour la troisième fois en 15 minutes),  elle  voit une chambre déboussolée, complètement en désordre, débordée à peine 8 :40 du matin, avec plein des trucs jolies partout, sur le lit où dort encore son mec, sur la chaise, sur la commode, et même, même sur le radioréveil. Et là elle les déteste ! Elle a envie de les jeter tous à la poubelle ! Il y en a de tout : un pantalon, deux hauts, deux pulls, un pair de gans, une écharpe et une doudoune essayé sans raison d’être, juste pour voir le résultat de la production.

Non mais quel bazar!!! Elle avait déjà promis a son mec qu'elle allais faire des  efforts pour maintenir la chambre bien rangé!!! C’est la défaite!!! elle se sent coupable et incompétente

.

Prénom: Elle

Age: le secret absolu mais on sait qu’elle n’a plus 20 ans il y a très long temps !!!

Nationalité: étrangère, où qu'elle soit (même dans son pays d’origine).

Profession : Ca dépend de l’époque

Caractéristique Principale :  Myope, très myope !!!

Autres Caractéristique : Etre Femme avec un F majuscule 

≈

Le lit débordé de fringues c’est la hantise de mon mec. Il se demande comment je peux être si bordelique ?  C’est parce que je n’ai pas eu le temps de les ranger avant d’aller au boulot_ je lui répond. Comment lui expliquer ?

_Ce n’est pas une question d’être bordelique ou organisé_ j'ajoute. C’est juste  que je ne trouve pas une tenu que me plaise d’un coup sûr. J’ai du essayer plusieurs possibilités (pas tant que ça en effet je trouve qui j’ai été pas mal efficace cette fois ci). Il regarde mon armoire plein à craquer, les tiroirs qui débordent et les étagères noyés de fringues et il ne comprend rien !!! Pourquoi les mecs ne peuvent pas comprendre les filles ? C’est la nature.

Bon, le lit ? Je le rangerais plus tard…

Comment habillez-vous pour aller au travail?

Comment choisir sa tenue pour aller au boulot ? La question qui tracasse.

Les fashion consultings nous parlent de codes, des esthétiques, des concepts, des techniques mirobolantes pour trouver la bonne « tenue du jour » pour aller au job. Mais le matin, juste après le réveille (même si on déjà  prit la douche) on peut avoir du mal à savoir ce qu’on va porter toute la journée.

Je ne vais pas vous parler des ses codes, ni donner des techniques d’habillement, ni des conseilles. Il y a déjà pleins de blogs, des sites  et de forums qui font ça à merveille.

La question dont je veux poser ici ce n’est pas de savoir quel est la tenue plus appropriée pour aller au travail, si non l’action elle-même du modus operandi de les choisir. On est d’accord que cette opération délicate tous les jours est un vrai casse-tête pour de nombreux hommes et  femmes. Je vous assure, vous n’êtes pas les seuls à la poser. Vous n’êtes pas les seules à se voir face à cette énigme incontournable : Le dilemme de la tenue du jour.

Comment être plus rapide et moins bordelique ? Comment éviter d’expérimenter plusieurs pièces avant d’arrêter sur une seule ?

La garde robe est grande, voir gigantesque et bourré de fringues mais on a l’impression qu’on a rien à porter. Comment s’appelle donc cette pathologie ? _je demande à mes 2 autres pattes. Notre armoire peut être garni du haut jusqu’au bas, on peut compter plusieurs pantalons,  mais aucun d’eux ne nous satisfait pas aujourd’hui. On voulait exactement celui qu’on a vu l’autre jour … ailleurs que notre armoire (soit dans la page d’un magazine, ou dans une vitrine quelconque,  ou même sur la belle fille avec son allure assurée qu’on a  apprécié dans la rue il y a deux jours).

On peut passer 2, voir 5 minutes juste à regarder dans notre bahut afin de choisir notre tenue pour la journée. Et il n’y a rien, mais rien du tout qui nous saute aux yeux !!!!  Je voulais vraiment qu’une tenue un jour, prenne vie et saute littéralement sur moi : _Hey, tiens, prends moi je suis parfaite pour la journée!!!

L’armoire pleine à craquer, les habillent transbordent, les tiroirs s’écroulent presque, et rien ne viens à la vue, ou au cœur, ou à l’esprit. Parce que j’ai oublié de mentionner un détaille très important au faits que s’habiller est premièrement  incorporer un état d’esprit. Et chaque matin on peut avoir un état d’esprit différent des autres jours. Mais ce sujet complexe doit être le point d’une autre publication. Il n’y aura pas de place pour les esprits aujourd’hui.

Il y a des gens qui choisissent leurs tenues pendant la douche, en se savonnant. Ca va plus rapide quand on sort. Il y en a celles qui ont laissé de cotés dès la veille, plus rapide encore, même pas besoin d’ouvrir l’armoire, avoir des hallucinations et perdre entre 2 à 5 minutes à regarder ce qu’on aperçoit être un trou noir. Il y a ceux qui dorment déjà prêt !!!!! Comment ils font ? Urght quelle horreur, cette idée est déguelasse, mais peut être très attrayante quand il fait hyper froid.

Outre les questions basiques de comment s’habiller pour aller au boulot, il y en a d’autres plus complexes avec des aggravantes :

Alors et si on va au travail en vélo ? Ichi, la c’est encore pire comme dilemme.

On ouvre l’armoire, on regarde les cintres et les tiroirs, comme si les habilles pouvaient  répondre clairement à toutes nos questions :

Tu es suffisamment chaude pour le froid de moins 10 que fait dehors ?

Vas-tu supporter la flotte et le vent ?

Seras-tu à la hauteur de mon vélo ?

Es-tu trop classe pour sortir en vélo ? Es-tu trop sport pour aller au bureau ?

Pour les jours vraiment désespéré, quand ça fait  déjà plus de 5 minutes devant la garde-robe ouverte en attendant une réponse miraculeuse de mes habilles, je me reporte à « l’étagère sauvetage ».

L’étagère sauvetage, c’est un emplacement virtuel (cet à dire qu’il existe seulement dans un coin de ma tête), que héberge des pièces clés de mon arsenal vestimentaire.

Moi, pour créer cette espace j’ai recouru à :

• une veste en cuir noir
• un pantalon en cuir noir et un pantalon en jean délavé avec la fameuse étiquette rouge
• un manteau à carreaux noir, gris et blanc
• un pull en laine blanc
• un chemisier en flanelle à carreaux bleu, blanc
• des tee-shirts blancs, gris et noirs (avec l’imprimé tête-de-mort)
• une paire de bottes en cuir noir et mes All Star
• un sac a dos en cuir noir
• un ensemble  cache-cœur, bonnet et mitaines en laine colorées brodée à paillètes dorées.

Ainsi, le noir, le gris et le blanc avec un peu de couleur et de brilles me servent de « tenue uniforme » de travaille, ou de voyage. Ma tenue joker, quoi !!!

Si le monde s’effondre demain je mets tout ça dans mon sac à dos et je serai prête pour les batailles à venir. C'est-à-dire, mon étagère de sécurité garde mon uniforme de guerre, ceux qui peuvent endurer toutes les épreuves, difficiles ou inconnus.

Cela c’est ma sélection, mais chacun choisit le joker selon son gout personnel. Vous pouvez éventuellement choisir votre tutu préfère, c’est à vous de décider, il faut juste que ça vous plaise à n’importe quel circonstance.

Non mais, le tutu c’était le sujet de l’article précédant, ne mélangeons pas les pédales.

Aller, il faut que j’aille ranger mon lit !!!